dimanche 17 juin 2012

Le prix du beurre


 
Il y a quelques jours l'entreprise Cremo publiait ses résultats et se vantait de terminer l'exercice dans les chiffres noirs bien qu'elle ait eu à supporter un manque à gagner de 11 millions de Frs en mettant sur le marché international une importante quantité de beurre. Pourquoi ces dirigeants, si intelligents n'ont-ils pas pensé à faire profiter le peuple suisse en baissant, EN SUISSE, le prix du beurre? Pourquoi toujours la même solution facile de vendre à vil prix sur le marché international? Et que se passe-il sur le niveau international? Soit on déstabilise des économies locales fragiles soit on donne à des groupes puissants la possibilité de faire des bénéfices importants sur le dos du consommateur.
D'autre part il faut savoir que Cremo acquiert la matière grasse pour le beurre à très bon compte. Environ de 2.- Frs le kg de matière grasse à partir des fromageries. Sachant que le beurre titre entre 80 et 85% de matière grasse le prix de la graisse du beurre coûte 1.60 Frs le Kg. Et pour le consommateur, quel est le prix? Le beurre de cuisine, le moins cher, coûte 3.50 Frs les 250 g soit 14.-Frs le Kg. Donc presque 10 fois le prix de la matière première.
Conclusion: Je pense qu'en Suisse beaucoup d'efforts sont faits pour maintenir artificiellement le prix du beurre élevé. Il y a là-dedans beaucoup de politique.

dimanche 29 avril 2012

La folie des herbicides

La folie des herbicides

Romont, le 27 avril 2012: alors que le printemps s'installe avec sa merveilleuse explosion de vie, que les abeilles butinent les fleurs des pissenlits, l'agriculteur moderne répand la mort dans son champ et par là-même dans toute la chaîne alimentaire avec l'épandage d'herbicides fabriqués par des multinationales avides de profits.




On dit dans nos campagnes glanoises que la mort des abeilles est provoquée par le varoa. C'est possible. Mais il y a un fait  troublant. Cette maladie des abeilles a commencé à s'installer en même temps que se développait dans notre région la culture à grande échelle du maïs pour la nourriture des bovins. Or il n'y a pas un champ de maïs en Suisse qui ne reçoive pas sa dose d'herbicides.
En Roumanie, pays où je vis à l'heure actuelle, les abeilles affichent une excellente santé et fournissent d'abondantes récoltes.
On y cultive aussi du mais pour la fabrication de la fameuse "mamaliga", l'équivalent de la polenta. La maîtrise des mauvaises herbes se fait par sarclage manuel et les gens n'en meurent pas.C'est plutôt l'occasion de s'entraider mutuellement.
Mais jusqu'à quand perdurera cette situation. Le rouleau compresseur de l'Europe à la botte des marchés et des multinationales est en train de détruire cette belle nature.