vendredi 22 août 2008

Inséminer ses propres vaches

exercices lors des cours

C’est à partir de 1960 que l’insémination artificielle bovine prend vraiment son essor au moment où l’on a pu, au moyen de l’azote liquide (-196°C), conserver indéfiniment la semence de tous les animaux domestiques.

A cette époque-là, l’acte d’inséminer les vaches était réservé aux seuls médecins vétérinaires. Mais l’extension de la technique fut telle que rapidement l’on a du former des techniciens inséminateurs qui devaient suivre de longs mois de stage pour se familiariser avec cette nouvelle technique.

Par contre, aux USA, qui ont toujours 10 à 15 ans d’avance sur l’Europe, les éleveurs eux-mêmes pouvaient déjà inséminer leurs vaches. Le protectionnisme professionnel n’a pas dans ce grand pays le même pouvoir qu’en Europe. Les centres d’insémination artificielle bovine proposaient déjà aux éleveurs des cours de formation en trois jours.
Ensuite, c’est seulement au début des années 90 que les premiers cours pour éleveurs furent proposés en Europe. Au début, le succès fut relativement modeste. Toutes sortes d’idées circulaient. Comment apprendre en trois jours une technique qui est enseignée pendant plusieurs mois aux techniciens inséminateurs ? Chacun voulait garder ses privilèges. 

Mais peu à peu l’idée fit son chemin et aujourd’hui la tendance est irréversible. Toujours plus d’éleveurs s’inscrivent pour suivre des cours qui sont , en Suisse, dispensés sur cinq jours par des écoles autorisées. En France, depuis peu, c’est encore plus libre ; il n’y a ni examen, ni cours officiels. Chaque éleveur a le droit d’inséminer ses propres vaches.

En Suisse, une école a particulièrement le vent en poupe, c’est celle du Dr Pierre Perroud et Jean-Louis Schrago, surtout que maintenant, les cours sont aussi donnés en allemand. Vous pouvez trouver tous les détails concernant ces cours en visitant le site

http://www.embrygen.eu

En outre, le Dr Pierre Perroud écrit des newsletters qui sont particulièrement destinées aux éleveurs qui ont suivi ses cours d’IA et ceux qui veulent en savoir plus sur la fertilité de leurs troupeaux.