lundi 24 octobre 2011

Cours d'insémination hiver 2011-2012


Cette année, comme depuis déjà 6 ans, vont recommencer les cours d’insémination pour éleveurs bovins. Les cours sont donnés dans une salle tranquille de l’Hôtel du Lion d’Or à Romont. (FR) Les exercices pratiques sont dispensés dans une ferme des environs, la ferme modèle de Daniel Menoud à Ruyères-Treyfayes. (5 minutes de la sortie de l’autoroute de Vaulruz). Chaque participant reçoit une vache d’exercice pour trois jours d’entrainement intensif. Pendant le cours, une visite du centre d’insémination d’ABC Genetics à Middes est prévue. Pendant la visite du laboratoire la possibilité de se familiariser avec le mode de récolte de la semence ainsi que le mode de conservation et de décongélation du sperme congelé est offerte. Chacun aura la possibilité de voir du sperme vivant et de faire quelques exercices pour se familiariser avec le maniement des paillettes de sperme congelé et du pistolet d’insémination.

La partie théorique commence par l’étude de l’anatomie (description) et de la physiologie (fonctionnement) de l’appareil reproducteur des bovins. Un accent tout particulier est consacré à l’étude des hormones. On parlera des différentes méthodes de mise en place de la semence ainsi que des méthodes pour optimiser les résultats.

Nous parlerons aussi de fertilité en général et des moyens pour obtenir une meilleure fertilité. Et pour finir nous nous occuperons de la législation en vigueur en Suisse. Lois de protection des animaux et législation concernant les épizooties.

Enfin un diplôme sera remis aux élèves ayant réussi l’examen théorique et pratique. Ce diplôme vous donnera le droit de faire votre demande auprès de l’Office Vétérinaire de votre canton pour avoir le droit d’inséminer les vaches et génisses de votre propre exploitation.

vendredi 13 mai 2011

Des vaches qui produisent du lait maternel humain

Depuis l'abandon des contingents laitiers, le prix du lait n'a fait que baisser pour les producteurs. Nous sommes dans une dynamique de surproduction qui profite a l'industrie transformatrice et qui grève l’État et les producteurs qui ont toujours plus de centimes a distribuer a tout vent pour soutenir la vente des produits finis.
Faudra-t-il trouver des spécialités pour s'en sortir? En voici une qui parait intéressante et qui pourrait intéresser des producteurs laitier.
article tire de maxiscience.com

Des chercheurs de l'Université agricole de Chine sont parvenus à introduire des gènes humains dans 300 vaches laitières pour que celles-ci produisent du lait aux mêmes propriétés que le lait maternel humain.

Les vaches pourraient bientôt nourrir les nouveaux-nés chinois. C'est du moins ce que laisse présager le professeur Li Ning, directeur du Laboratoire d’État pour l’agriculture biotechnologique. Selon lui, ce lait serait une bonne alternative à celui maternel et artificiel souvent critiqués pour leur pauvreté en matière d'éléments renforçant le système immunitaire. Pour remédier au problème, les scientifiques ont eu l'idée d'injecter dans l'ADN de vaches laitières, des gènes humains. Les animaux génétiquement modifiés sont désormais capables de produire du lait aux caractéristiques similaires au produit maternel humain.

Toutefois, le produit a été enrichi d'éléments tels que la protéine humaine lysozyme aux capacités antimicrobiennes ou la lactoferrine réputée pour renforcer les cellules du système immunitaire chez les nouveaux-nés. Les chercheurs ont également affirmé avoir augmenté la teneur en matières grasses d’environ 20 % pour renforcer ces propriétés spécifiques.

Les applications de ces recherches ne concernent pour le moment que le territoire chinois, plus permissif que l'Europe en matière de législation sur les organismes génétiquement modifiés. Ainsi, l'étude bénéficie du soutien d’une puissante société biotechnologique qui aimerait pouvoir proposer le produit à la vente d'ici une dizaine d'années.

Pour l'heure, le projet a provoqué la colère des opposants aux organismes génétiquement modifiés et les groupes de protection des animaux. Ceux-ci estiment que le lait produit par les bovins génétiquement modifiés n'a pas encore été exempté des risques possibles sur la santé humaine. De plus, il existe très certainement des effets sur la santé du bétail.

vendredi 7 janvier 2011

Les progrès du clonage


La technique ne parait pas avoir de limites. Aujourd’hui on peut faire revivre des espèces éteintes depuis peu ou depuis très longtemps. On essaie aujourd’hui de retrouver du matériel génétique afin de faire revivre des mammouths. On a déjà trouvé dans le permafrost (température constante de -15 C0) de Sibérie un mammouth congelé intact.

Une équipe d'Argentine, celle du Dr Adrian Mutto de l’Université Nationale du Général San Martin, à San Martin, province de Buenos Aires, a réussi depuis peu à cloner une vache morte depuis un certain temps. Ce fut une première en Argentine et en Amérique du Sud et une des premières au monde.* La vache clonée est la vache Samba, une vache primée de la race Brangus.

Sambita, le clone de Samba grandit dans la province du Chaco comme toute autre génisse. Elle est génétiquement identique à l’animal original. Elle ne souffre pas de vieillissement précoce comme Dollie, la première brebis clonée, et se trouve en parfaite santé.

« Ce clonage a permis de conserver un potentiel génétique qui aurait été autrement perdu ; et cette possibilité est d’une grande importance, surtout avec des animaux qui possèdent des caractéristiques zootechniques précieuses. » a expliqué Clarin Adrian Mutto, le directeur de l’équipe de clonage. En outre, l’expérience du clonage des bovins n’est pas à un prix inaccessible. Cela avoisine les 250.000.- Frs.

Bien sûr le clonage d’un animal n’est pas encore la récupération d’une race ; mais c’est déjà un premier pas.

Alors, il n’est pas loin le temps où l’on pourra à l’aide d’un matériel génétique qui doit encore exister quelque part, recréer par clonage la célèbre race de vache Pie Noire Fribourgeoise que l’on a laissé disparaître par absorption dans les années 70.

* Un des premiers clonages d’un animal mort fut le clonage du bouquetin des Pyrénées (Bucardo), fait à partir d’une peau congelée. Ce clonage a été réalisé au Centre de Recherche et Technologie en Agro-Nutrition à Aragon, Espagne.